Comment le probiotique de levure offre une meilleure valorisation de l’alimentation et améliore le bien-être du cheval
Le microbiote du cheval, pourquoi s’en soucier ?
Le tube digestif du cheval est bien adapté à la valorisation des fibres, notamment par des actifs de digestions microbiennes dans l’intestin postérieur. Le caecum et le côlon contiennent un microbiote riche, propre au cheval, dont une grande partie sont des bactéries cellulolytiques (les « gentils »). Dans l’intestin postérieur, l’activité fibrolytique commence par l’adhésion de la population microbienne en particules. Les enzymes sont libérées, conduisant à l’hydrolyse des sucres et à la formation de gaz constitués d’acides gras volatils (« AGV »). Absorbé dans la membrane luminale, les AGVs couvrent environ 75 % de besoins énergétiques du cheval.
Pourquoi l’alimentation excessive en amidon entraîne-t-elle des troubles digestifs ?
Des quantités excessives des glucides fermentescibles rapides, tels que l’amidon ou les fructanes, altèrent l’écosystème digestif, favorisant la croissance des bactéries amylolytiques, tandis que la glycolyse génère du lactate qui, à son tour, favorise les bactéries acidophiles (les « méchants »). Cela résulte en une chute de pH. Une telle acidification tue la population bactérienne fibrolytique, avec pour conséquence une diminution des bactéries fermentant les fibres (les « gentils ») entraînant une réduction de la digestion des fibres et ainsi une baisse dans l’absorption des AGV (= énergie).
Quelles peuvent être les conséquences de l’acidose digestive ?
L’acidose digestive peut avoir de graves conséquences sur la santé des chevaux, y compris le développement de diarrhées, coliques, ou fourbure. Il peut également provoquer des ulcères gastriques douloureux (EGUS), entraînant des troubles du comportement.
Comment un déséquilibre du microbiote peut provoquer des ulcères gastriques et des inflammations ?
En effet, la croissance indésirable des bactéries acides lactiques et l’acidose digestive subséquente peut avoir un impact négatif sur la santé des chevaux. Si le déséquilibre est rapide et excessif, comme avec un régime alimentaire riche en fructanes, la multiplication bactérienne s’accompagne de la libération d’une énorme quantité de toxines bactériennes. Ceux-ci traversent la paroi intestinale, déclenchant une libération à l’échelle du corps de médiateurs pro-inflammatoires. Cela peut provoquer une fourbure convulsion avec gonflement inflammatoire des tissus dans les pieds n’ayant pas de place pour s’étendre. Dans d’autres cas, l’acidose se limite généralement au tube digestif. Dans l’estomac, par exemple, il peut provoquer des ulcères gastriques, avec une douleur fréquemment conduisant à des troubles du comportement EGUS.
Comment les levures probiotiques peuvent-ils aider les chevaux à se remettre d’une fourbure ?
Les chevaux qui ont récemment souffert d’une fourbure ont une digestion microbienne altérée. Un modèle in vitro montre que les profils de la production de gaz sont significativement différents entre les chevaux en bonne santé et des chevaux malades, suggérant une évolution du microbiote en faveur de la dégradation de l’amidon, plutôt que l’activité fibrolytique. En cas d’une surcharge rapide glucidique dans l’alimentation, une population bactérienne déséquilibrée libère de grandes quantités de lactate. La réduction du pH qui en résulte déclenche des bactéries dramatiques lyse et endotoxémie, provoquant ainsi une fourbure. Lorsqu’il est administré à des chevaux sujets aux fourbures, une dose pertinente d’Actisaf® Sc 47 est capable de rééquilibrer la flore digestive et de prévenir la fermentation excessive de glucides rapidement fermentescibles. Par conséquence, l’inflammation des tissus du pied est réduite et le risque de fourbure est abaissé.